diversification alimentaire

Comment surmonter le refus de nourriture   ?   

Il existe souvent un élément psychologique dans le refus d'accepter une alimentation plus variée. Pour commencer, il ne faut pas hésiter à rationner le lait, le réduire à 250 g par jour afin de  réveiller l'intérêt  pour d'autres aliments. Il est prudent de garder un bon apport liquidien matin et soir, on peut le faire en diluant le lait de moitié.

Le reste de la journée, proposer une alimentation variée en très petite quantité, ne resservir qu'à la demande, et si  l'assiette est vide. Mélanger au besoin si l'enfant choisit certains aliments et écarte les autres. Ne jamais  insister s'il  refuse de manger et  lui faire quitter la table quand les autres convives se lèvent. Moins on parle, moins on explique, mieux cela vaudra.

Expliquer dans ce contexte c'est trop souvent s'excuser, ce qui n'est pas approprié et d'autre part les demandes verbales placent l'enfant devant un dilemme : refuser et affirmer sa personnalité ou céder  et perdre un peu la face.  

Ces  efforts se heurtent parfois à une résistance si forte que les parents ne parviennent pas  à la  surmonter.  Dans ce cas, il faut soupçonner une cause organique. Les carences en fer et en zinc entraînent une réduction du goût -  allant parfois jusqu'à sa quasi-disparition (agueusie) et l'abaissement du fer sérique peut contribuer à des problèmes de comportement, y compris une obstination extrême.  

En corrigeant ces carences, observées notamment en cas d'allergie au lait, en raison du saignottement des muqueuses digestives, on restaure le sens du goût et les capacités d'adaptation ce qui aide à réveiller l'intérêt de l'enfant pour des aliments auxquels il n'est pas habitué. 

Il faut aussi savoir que chez certains,  l'allergie au lait se présente comme une addiction, avec  malaise et  rébellion quand on supprime les laitages, réalisant un véritable état de manque transitoire.   

Enfin, il peut arriver vers la fin d'une infection  respiratoire, et  même quand  la guérison semble acquise, qu'un  nourrisson  refuse  inexplicablement de  s'alimenter.  Cette situation  peut  provenir d'une oesophagite insoupçonnée secondaire à la maladie,  et  ne  répondre qu'à un traitement anti-reflux

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A long terme, une alimentation équilibrée  suffisamment riche en fruits et légumes est un facteur  essentiel et souvent sous-estimé de bonne santé et de bien être. Il existe à cet égard  un programme intéressant,  accessible aux parents et aux écoles,  qui aide à  surmonter les réticences des enfants qu'on n'a pas su convaincre d'accepter  un meilleur régime alimentaire : 

http://www.foodandpleasure.be/